Comme l’année passée à pareille période – normal allez-vous dire, sauf que cet hiver semble un peu plus robuste que les récentes années passées – le manteau neigeux a entamé sa fonte. Comme un animal à sang froid, la nature a entamé sa mue et se débarrasse de son manteau neigeux qui la gênerait pour le printemps qui vient.
Pour observer ce phénomène, nous partons nous balader dans la plaine entre Autrans et Méaudre, où les eaux de fonte de l’amont se combinent avec la débâcle de cette partie basse du plateau pour former d’impressionnantes étendues d’eau là où l’hiver la neige recouvre les pâturages de l’été.
Nous passons par le Centre Nordique, et apercevons encore des fondeurs qui profitent des derniers centimètres de neige compactée par les dameuses, mais fondante maintenant, pour glisser. Nous dépassons l’aire de départ de la Foulée Blanche et avançons jusqu’au bord du Méaudret pour observer l’étendue d’eau qui recouvre l’entrée dans la plaine.
Nous passons par Andrévière et empruntons la route des Tranchants de laquelle nous pouvons oberver les dernières évolutions des « snow-kyteurs », entre étendues d’eau, neige fondante, et mottes de terre. Plus loin, le débit du Méaudret, et de ses petits affluents coulant des crêtes alentours, semble s’emballer.
Nous rebroussons chemin et rentrons avec le vent doux du sud dans le dos, tout semble se combiner pour dégager au plus vite ce beau manteau neigeux qui aura exceptionnellement tenu tout l’hiver du côté d’Autrans.
Des photos de la débâcle ici.
Chroniques Dauphinoises 